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#JeanneBavarde : mes pires moments DIY!

Bonjour, bonjour!

Aujourd’hui je suis d’humeur joyeuse. Même si l’été touche bientôt à sa fin, je me satisfais du thermomètre affichant des températures plus douces 🙂

En réfléchissant au billet que j’allais vous écrire, je me suis dit que cela vous changerait de parler un peu des…pires moments DIY! En effet, on parle toujours sur ce blog de tutos, de créations ou d’instants créatifs (plutôt) réussis. Place un peu à l’ordinaire de ce monde et à ses loupés : qui n’a pas connu des doigts plein de colle, des réalisations affreuses, des moments coutures ratés? On peut aussi tous les connaître à la fois 😉 De mon côté, je mesure le risque en ne me lançant que dans une aventure à la fois!

 

Venons en à l’objet du crime : le collier en corde nylon.

Sur le moment, je m’étais dit que l’idée était bonne mais conceptuelle – comme quoi il faudrait toujours écouter la petite voix qui nous dit « non!!! ». J’avais vu sur Pinterest divers créations avec photos très alléchantes de bijoux en cordes nylon. Et là, dans un grand élan, j’avais coupé ces malheureuses cordes, croyant, vraiment, que le résultat allait être là. Que nenni, nous voilà avec un collier qui ressemble davantage à un pour vache ou à un objet réalisé non identifié…

 

Objet de comparaison : le collier pour vache

Si vous aimez les colliers suisse pour nos amies les vaches, je vous donne l’article explicatif allant avec la photo ci-dessus . Étrange ressemblance non?

 

Ce qu’on aurait pu réaliser

Pour finir dans l’autodérision, je vous montre quelques réalisations toutes jolies et défendant la cause, mieux que moi, de la corde nylon :

  • un collier en fine corde nylon et perles bois aux inspirations ethniques à retrouver sur le site Una
  • les créations de meethecat sur Etsy ou encore celles de la créatrice Céline h2O

Pour aujourd’hui, j’arrête ici la honte créative. Et vous, quels sont vos pires moments créatifs? Pour les prochains billets, écrivez-moi pour raconter vos mésaventures dans la joie et la bonne humeur.

A très bientôt!

 

 

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#JeanneBavarde : mon enclos secret en palettes

Il fait chaud et je suis sagement assise devant mon ordinateur en train de vous écrire ce nouveau Jeanne Bavarde.

De mon bureau, je suis protégée du soleil de l’été par une épaisse vigne vierge que j’ai laissé pousser au-dessus de la baie vitrée. Bien que la baie m’offre une vue imprenable sur mon cher jardin, je recherchais à m’isoler des regards.

Mais le mot d’ordre, comme d’habitude, était de faire sans acheter : la récup’ oui mais le do it yourself surtout! J’ai donc opté pour une barrière et un petit portail de jardin avec des palettes récupérées.

Ce n’est pas tout, il faut commencer à s’y mettre !

Commençons par trier nos planches, une à une de la palette. Enlevons tous les clous et vérifions la solidité de chaque planche pour ne garder que les meilleures.

 

Il faut par la suite poncer chaque planche afin de faire disparaître les échardes et défauts. Je préfère travailler à bonne hauteur sur une table sur tréteaux.

 

Le bout de chaque planche peut être taillé en forme de toit. J’ai cependant opté pour un bout arrondi dans la douceur. Vous pouvez remarquer par le tas de sciure, le travail assidu de ponçage effectué 😉

 

Une fois les planches assemblées pour former la barrière, un petit essai surplace s’impose pour vérifier les dimensions.

 

Un ajustage des longueurs est obligatoire pour épouser les courbes du terrain.

 

Maintenant, peinture et protection du bois s’imposent.

 

Voilà le travail fini ! Clôture et portillon pour vous guider jusqu’au potager qui accueille tomates, radis, salades, courgettes, oignons.

 

Qu’en pensez-vous ?

Vous pouvez aussi personnalisé votre barrière afin de créer votre « petit coin » en utilisant des branches de bois mort glanés en forêt ou d’en l’eau, des rondins de bois, du bambou, des troncs d’arbre, des tiges tressées.

Pour vous aider, si vous décider d’opter pour les branches de bois mort, je vous indique mon billet sur le nettoyage des branches récoltées —> ici

 

Pour revoir mes anciens billets « tout en palettes » :

Dans mes précédents Jeanne bavarde, je vous expliquais comment avec de la récupération, nous avions réalisé un fauteuil de jardin  ; 

Ou encore, comment créer un petit potager en palettes.

A très bientôt pour un nouveau Jeanne Bavarde!

 

 

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DIY vacances d’été : réaliser son sautoir Liberty & son petit poisson rouge

Bientôt la fin du mois de juillet : certains voient la fin de leurs vacances quant les aoûtiens vont les débuter. Dans tous les cas, la plage, les coquillages et les crustacés sont au centre des conversations n’est-ce pas? 🙂 J’ai donc pensé à vous pour le billet de cette semaine et je vous ai préparé un tuto tout mignon avec un petit poisson rouge. D’ailleurs, vous pouvez le réaliser avec les enfants ce qui les occupera en attendant l’heure de la place.

 

Matériel

Comme d’habitude, commençons par le commencement : le matériel nécessaire. Il vous faudra :

  • un cordon spaghetti Liberty of London
  • un tige en métal doré
  • des perles en bois et une étoile en acrylique bleue
  • une pince pour confection d’anneaux
  • une pince coupante au besoin
  • un petit poisson rouge non pas sorti de son bocal mais des boutiques du Mourillon

Pour l’achat de vos produits, vous pouvez retrouver l’intégralité de nos produits sur la plateforme Etsy à l’adresse suivante : http://www.etsy.com/fr/shop/Jeannesamuse.  Et pour celles et ceux qui avaient l’habitude de nous rendre visite sur Alittlemercerie, Alittlemercerie va peu à peu être absorbé par Etsy pour finir par fusionner totalement en fin d’été 2017. Alors, notez bien notre adresse Etsy !

Revenons à notre tuto. J’ai adoré ces petits poissons rouges trouvés dans la boutique « La fiancée du Pirate » au Mourillon. Un peu régressifs, un peu beaucoup tout mignons! Il ne me restait plus qu’à trouver une idée do it yourself.

 

Les étapes

Etape 1

Prendre un petit poisson rouge et insérer la tige en métal dans sa bouche, de façon à le traverser de part en part.

 

Etape 2

Enfiler maintenant les perles de votre choix sur la tige.

 

Etape 3

Confectionner une boucle avec une pince spéciale pour anneaux. Courbez tout d’abord avec un joli arrondi la tige.

Pour revoir la méthode complètement, rendez-vous sur notre précédent article —> ici

 

Etape 4

Arrondissez bien l’anneau et coupez le surplus de métal (ou enroulez le autour de la tige).

 

Etape 5

Il ne vous reste plus qu’à passer votre cordon Liberty et à le nouer autour du coup!

 

Profitez bien de votre butin de pêche!

 

 

 

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DIY spécial apéro de l’été : réaliser des dessous de verre colorés

Il fait beau, il fait chaud, les cigales chantent et beaucoup d’entre vous vont commencer à être en vacances! Pour un peu égayer votre table ou la protéger des éclaboussures intempestives, je vous propose de réaliser dans le billet do it yourself de cette semaine de jolis dessous de verre. Par contre, je compte sur vous pour me partager vos recettes d’apéro de l’été 🙂

 

Matériel

Pour le matériel, il vous faudra de la corde tressée nylon 6 mm. Cette corde marine dont on se sert pour tout attacher à l’extérieur, imputrescible, imperméable et que je m’amuse à détourner. Avec cela :

 

Les étapes

Je vous donne les explications en images avec de la corde noire mais d’autres couleurs viendront compléter mon service de 6 sous-verre.

 

Etape 1

Je commence par brancher électriquement le pistolet à colle. On chauffe le matériel. On prévoit une petit soucoupe résistante à la chaleur qui servira à déposer le pistolet entre chaque utilisation.  Comme il monte vite en chaleur, il faut éviter que les petits garnements veuillent s’en emparer !

 

Etape 2

Puis on enroule sur lui-même le début de la corde en plaçant des points de colle pour une meilleure tenue. Le début de l’escargot est une opération délicate et minutieuse. Attention à ne pas se brûler avec la colle chaude ou d’en laisser trop couler. Je vous préviens parce que devinez… je me suis brûlée !

 

Etape 3

On continue à enrouler la corde pour agrandir le cercle. Bien serrer pour faire prendre la colle.

 

Etape 4

Maintenant qu’on a atteint la dimension désirée pour le dessous de verre (j’ai retenu 9 cm de diamètre), il ne reste plus qu’à couper la corde. Pour éviter qu’elle ne s’effiloche, deux possibilités : soit la coller, soit la chauffer avec un briquet.

Ouff (car j’ai un doigt un peu rempli de colle)! Tout est terminé et bien fini. Cela ressemble à un petit tapis tressé!

 

Et voici pour terminer, les dessous de verre en différents coloris pour égayer vos tables de l’été :

 

Maintenant, tout est fin prêt. On se le boit notre rafraîchissement ?

 

Je viens à peine de terminer ce tutoriel et déjà une autre idée de déco avec ces cordes tressées germe dans ma tête!

 

Alors à la semaine prochaine !

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#JeanneBavarde Nouvelle mission couture : réaliser son Koinobori

Avec le beau temps, j’ai eu envie de refaire ma déco. La culture japonaise me fascinant, j’apporte par touches son influence dans mon environnement. Si vous m’avez suivi sur les réseaux sociaux, je vous ai parlé de ma nouvelle activité : le tsunami kanzashi. Cet art consiste en l’assemblage de petits morceaux de tissus, pliés et collés, afin de former les coiffures (kanzashi) traditionnelles des geishas. Le temps de finir ma création et elle vous sera présentée dans un prochain billet sur le blog.

En parallèle, j’ai réalisé un « prototype » de koinobori après être tombée amoureuse de ceux de la marque « Madame Mo ». Les voici ci-dessous.

Koinobori – Madame MO

 

Pour réaliser un prototype fait-maison, j’ai récupéré des chutes de tissus. D’une pierre, deux coups!

Vous verrez, mon modèle est plus petit que celui proposé par Madame Mo. Je l’aime bien mais pour le prochain, il faut que je trouve un tissu plus coloré et rigide afin de le mettre au vent sur le balcon. Pour la petite parenthèse, le tissu dans les tons violets est de la marque « Frou-frou » quant à celui dans les tons orangés est un de chez « Soft Cactus » (le rose, j’ai oublié…).

 

S’agissant des étapes de confections, je me suis un peu lancée selon l’inspiration. Je n’avais pas de patron et j’ai donc dessiné à main levée directement sur le tissu.

Dessin du corps du Koinobori

 

Dessin de la queue du Koinobori

 

Après, vient la découpe des différentes pièces du patron. Pour cette fois-ci je ne n’ai pas surfiler mon tissu. D’ailleurs si vous avez des conseils pour l’achat d’une surfileuse, je suis preneuse!

 

Avant de débuter à coudre, j’ai préféré vérifier mon patron en rassemblant toutes les pièces du puzzle. Même si c’est en recto, le rendu était déjà sympa!

Pour la bouche, j’avais laissé une bonne marge : petite hésitation entre un ourlet simple ou un ourlet intégrant un cordon…

 

J’ai commencé par la couture (à la machine) du corps du poisson. Pour l’aileron, j’ai laissé naturellement un espace non cousus. Quant aux nageoires, vous allez le découvrir à la fin du billet, je les ai cousues à la main façon « pièce rapportée ».

Pour les marges de couture, il a été pris 0.5 cm.

 

En parlant de l’aileron, j’ai préféré le coudre intégralement à la main. Comme les tissus Frou-frou sont fins et la pièce petite, le risque était d’effilocher le tissu. Même si la couture fait partie des choses un peu délicate à réaliser, je suis assez satisfaite du rendu rendu de mes points droits. Il faudra encore s’exercer néanmoins en matière de couture à la main! Bon j’ai peu être l’oeil très critique sur mes réalisations et recherche un peu trop à perfectionner…

 

Pour l’assemblage des nageoires et les yeux, du fil jaune vif et des points de croix (toujours à la main) pour donner un rendu « rafistolé ». Quant à la tête, j’ai fait le choix de ne pas intégralement la coudre au corps pour donner la sensation de « branchies » (oui je réfléchis beaucoup quant je créée!).

 

La queue a peut être l’air disproportionnée par rapport au reste du corps…C’est fait exprès pour laisser une traîne lorsqu’il flottera au vent! Par contre, je trouve, après coup, que l’aileron aurait dû être un petit peu plus grand. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois 🙂

Reste plus qu’à hameçonner le poisson : deux bois flottés croisés avec du fil de jute pour la suspension à rattacher au koinobori. Le voilà enfin terminé!

A la semaine prochaine!

 

 

 

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DIY upcyling : réaliser un pot à crayons avec une boîte de conserves

Je ne sais pas vous mais de mon côté, de temps en temps (même très souvent !), je dois mettre de l’ordre sur mon bureau. J’avais un vulgaire carton pour ranger mes crayons, gommes, ciseaux, etc. L’idée m’est venue de trouver un récipient pas trop volumineux mais suffisamment pour ranger mon « fourbi ». Je dois avouer que que j’ai toujours beaucoup de crayons et stylos qui traînent par ci par là. Pour beaucoup, je ne suis même pas sûre qu’ils fonctionnent encore!

Ce tuto peut tout aussi s’adapter pour ranger et occuper les petits loups pendant les vacances. Bien entendu, il faudra être accompagné d’un adulte et sous surveillance à cause du tranchant des boîtes de conserve. L’excuse idéale pour leur faire ranger leurs petits bureaux!

 

Matériel

Après un rapide tour dans la cuisine, je récupère une boîte de conserve. On est fin prêt pour le tuto!

En premier, nous allons dresser la liste du matériel nécessaire.

Il vous faudra :

  • Une boîte de conserve vide et nettoyée, propre. Attention aux bords coupants. Vous pourrez coller dessus si vous le désirez du scotch de couleur.
  • Une paire de ciseaux
  • De la colle. J’ai utilisé de la colle forte.
  • Un mètre de couturière
  • Des nœuds satin noir  
  • Des boutons bois étoiles 
  • Des rubans sequins 

Etape 1

Je mesure le diamètre et la hauteur de ma boîte de conserve. J’ai choisi une boite 4/4, c’est-à-dire le gros modèle.

 

Etape 2

Pour ne pas me tromper et bien les retenir, je dessine un petit croquis avec les mesures prises.

 

Etape 3

Je découpe un morceau de tissu aux dimensions dans mon coupon et je le colle délicatement sur ma boîte.

 

Etape 4

J’applique sur les deux bords, supérieur et inférieur, mon liseré avec le ruban de sequins. Je le maintiens avec un point de colle.

 

Etape 5

Je colle mon nœud satin noir au centre supérieur de la boîte.

 

Etape 6

Dessous mon nœud satin noir, je colle mes deux boutons bois étoiles.

 

Alors qu’en pensez-vous de mon nouveau pot à crayons ? Vous pouvez varier les tissus et matières pour customiser le vôtre selon vos envies.

 

Je suppose que vous avez certainement des idées à partager en matière de customisation de boîtes de conserve. N’hésitez pas à les transmettre, vous pourrez les dévoiler dans les « tutos d’invité(e)s.

 

 

A la semaine prochaine !

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#JeanneBavarde : La robe Mickaëlle « Un été couture » 1/2

Je reprends mes missions couture même si avec la chaleur ce n’est toujours pas simple de se concentrer. Je ne parle même pas de ma bonne idée de mettre le ventilo: parfois on a des éclairs de génie qui font envoler toutes les pièces du patron! Heureusement que je note sur la pièce en même temps que je la découpe…

Pour ceux et celles qui me suivent sur Facebook, je vous avais parlé d’une petite surprise : la réception de l’ouvrage « Un été couture », réalisé par Géraldine Debeauvais (vous la connaissez davantage sous le pseudonyme « La République du Chiffon ») et édité par Modes & Travaux https://boutique.modesettravaux.fr/ ). J’adorais déjà ses patrons mais je n’avais pas eu l’occasion de travailler avec. Alors quand Modes & travaux m’a proposé de tester ceux d’ « Un été couture », je n’ai pas hésité un moment!

 

 

Présentation de l’ouvrage

La ligne éditoriale est simple (je ne veux pas dire par là simpliste), épurée avec un petit côté rétro : certes les couleurs choisies tendent à s’adresser davantage à un public féminin et d’âge adulte (rose, taupe, blanc), de même que les patrons sélectionnés. Cependant, les patrons présents étant confectionnés avec des lignes épurées, les plus expérimentées d’entre vous pourront les adapter pour les enfants. Je pense notamment au tutu, un incontournable pour les petites filles!

En introduction, vous trouverez un récapitulatif des différentes techniques employées. Toujours bien utile!

Pour en finir avec cette rapide présentation, 19 patrons pour tenues estivales sont à réaliser. Les planches à patrons sont à part de l’ouvrage, sur des feuillets type A3 rangés dans le rabat de la 4e de couverture. Tiens en parlant de couverture, le petit détail de finition : le choix d’un papier glacé et doux finit très bien l’ouvrage.

 

Les patrons

Simples, épurés comme je les aime. A chaque modèle, une série de photos de présentation et des explications claires. J’ai bien apprécié le récapitulatif des « pièces à découper », avec les mesures pour chacune d’elles. Cela permet d’éviter de trop gaspiller du tissus et surtout d’avoir le bon matériel avant de commencer.

Dans les points positifs encore : le schéma de placement sur votre laize de tissu des pièces du patron, le classement des modèles par difficultés et les étapes de montage illustrées, on plussoit !

Comme c’est le jeu, on va donner quelques points négatifs tout relatifs : si le choix de mettre plusieurs patrons sur une même planche peut avoir des aspects anti-gaspillage ou anti-perte, a contrario, cela peu un peu nuire à la lecture. Heureusement, ils ont pensé à tout et bien changer les couleurs des tracés des différents patrons! C’est très personnel mais j’aurai aimé un patron d’une robe longue pour les soirées plages, un short…Peut-être que la nouvelle édition sera sur l’été couture version vacances Côte d’Azur 🙂

 

Ma mission couture n°1 : la robe Mickaëlle

J’ai choisi cette petite robe esprit Charlestone et niveau débutant. Pour ce premier essai, j’ai opté pour un tissu Liberty aux coloris très rétro coupé avec un tissu Frou-Frou fuchsia uni. Le premier tissu est plus épais. Le second, je voulais un effet « aérien » pour le bas de la robe.

Après avoir fini le montage de la robe, le tissu Liberty est peut-être un peu trop raide pour ce modèle. Un petit conseil si vous souhaitez réaliser ce modèle : opter pour un tissu un tout petit peu extensible ou alors très fluide.

Les modèles étant sur des planches, il faut se munir de patience et reporter les tracés. Comme les pièces sont pour l’essentielle carrés, cela va assez vite. Attention de bien ouvrir ses mirettes pour ne pas se tromper dans les patrons et suivre le bon coloris 🙂

Quant aux repères de tailles, le repérage est assez classique et je n’ai pas rencontré de problème particulier. Il faut juste que je pince un peu la robe à la taille pour l’adapter à ma morphologie. En l’état, c’est mignon tout plein mais je trouve le tombé un peu trop ample (une histoire de goût!).

 

Réalisation de la robe Mickaëlle

Je suis toujours dans une phase que je qualifierais de « débutante ». Même si je sais me dépatouiller pas mal avec mes mains, la couture demande quant même de l’expérience (c’est le cas de dire quand je me suis confrontée à la réalisation des fronces de la robe…une petite galère à cause de la popeline fragile).

 

Ma seconde « difficulté » relève du fait que je n’ai pas encore de surjeteuse. Les finitions des rebords au point zigzag quand le tissu est fin et/ou fragile ne sont pas top top…J’ai paré au problème en faisant des ourlets. A voir donc.

A part ces deux points, dans l’ensemble je m’en suis bien sortie 🙂

 

Et la voici enfin terminée :

 

Je me demande si je ne fais pas apporter une petite touche personnelle en lui ajoutant un col Claudine : je le vois blanc avec si possible du biais Liberty rappelant le haut de la robe. De même, je réfléchis encore sur la confection de pinces pour le buste afin de l’ajuster davantage…et sur raccourcir un peu la robe. Petit suspens !

Fin de l’aventure dans un prochain billet !

 

 

 

 

 

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#JeanneBavarde Nouvelle cession bricolage : fabriquer son étagère pour cactus

Pour la fête des Pères, le mien a eu un cadeau un peu spécial :  notre partenaire RS Online  nous a proposé une collaboration bricolage. Cela tombait bien, les pots de cactus commençaient à s’accumuler dangereusement. Il était vraiment temps de leur confectionner un nouveau support.

Dans ce billet, je vais vous montrer la « phase 1 » de cette cession bricolage : fabriquer son étagère pour cactus & succulentes. Si je dispose de belles machines pour arrondir les angles et donner des formes spécifiques au bois, il est totalement possible de le faire sans celles-ci. Quelques planches de bois, des tournevis, un crayon et un peu de jus de poignet (et non, ça ça ne s’achète pas malheureusement) vous permettront de réaliser une étagère toute simple et peu coûteuse.

Pour les tournevis (et une idée cadeau de la fête des Pères), j’ai opté pour des Facom. Cette marque est reconnue pour sa qualité et la durée de ses outils. Il ne me restait plus qu’à retrouver mon équerre, un niveau, un crayon, (une pince au cas où…), des vis et les planches.

J’adore les tout petits tournevis! On les croirait fait pour les bébés!

En longueur, j’ai opté pour un meuble de 1 mètre 40 pour que mon orchidée et mon aloe vera aient de la place. Il faut dire que mon aloe commence à devenir ENORME! Pour ceux qui n’auraient pas de scie ou de patience, les magasins de bricolages vous découpent, en général, vos planches à la mesure souhaitée.

Quant à la largeur, il suffit d’opter pour celle de la planche. Cela évite les recoupe.

Pour formaliser l’angle, le choix d’un serre-joint s’est imposé. Cela évite du jeu entre les différents pièces de l’assemblage et permet de fixer les planches entre elles tranquillement.

On en profite au passage, de préférence avant, pour enlever toutes les échardes et imperfections avec une ponceuse (ou du papier de verre).

Je me suis fait un petit plaisir à vouloir les angles arrondis du petit meuble. Bon, on aura tous compris que ce n’est pas moi qui l’ait fait!

On perce les trous en s’aidant d’un crayon et du niveau pour les futures vis. On assemble avec vis et tournevis.

Et la voilà terminée! Qu’en pensez-vous, dois je la peindre? Des idées? Je suis un peu en panne et j’ai besoin de vos avis 🙂

A très bientôt!

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DIY Fêtes des pères 2017 : réaliser un papier cadeau de dernière minute

La fête des pères arrive à grand pas et il ne reste que quelques jours avant dimanche! Pour ceux qui sont comme moi, la question de l’emballage du cadeau est cruciale 🙂 Après beaucoup de questions existentielles (oui car voyez vous l’emballage, même déchiré en moins de 5 minutes), compte autant – si ce n’est plus – que le cadeau. On avouera qu’on préfère toujours quelque chose de bien présentée.

Après diverses questions existentielles, revirements et grands doutes, je n’avais plus le choix que de faire avec ce que j’avais sous la main. Qu’est ce qu’on dit à ce moment là? Vive le recyclage!

J’aime beaucoup la couleur carton Kraft. Les rouleaux de papier toilettes se sont donc imposés vu que le cadeau prévu était de petite taille. Certes au premier abord vous allez me dire que les rouleaux de papier toilettes ce n’est pas ce qui a de plus glamour. Laissez-moi donc vous convaincre.

 

Matériel

On l’aura compris la liste du matériel sera simple :

 

Etape 1

J’aplatis en premier mes rouleaux de papier toilettes.

 

Etape 2

Je plie les bords du rouleau comme sur la photo pour former la fermeture. Opération à répéter à chacune des deux extrémités.

 

Voici le rendu, une fois les deux bords du rouleau plié.

 

Etape 3

Maintenant, je vais découper mes rubans pour les enrouler autour de la petite pochette formée. Avant de couper votre ruban, je vous conseille d’entourer votre pochette pour avoir la dimension exacte du ruban. Cela vous évitera d’avoir trop de chute de tissus et de gaspiller.

 

Etape 4

Je pose délicatement sans déborder un point de colle au verso du ruban pour le maintenir autour de ma pochette.

 

Etape 5

Je recommence l’opération avec un deuxième morceaux de ruban en le disposant à côté du premier.

 

Etape 6

Je choisis un joli ruban de dentelle ou une ficelle Baker’s Twine pour envelopper et fermer ce paquet cadeau. Vous aurez les photos des deux options à la fin pour vous permettre de choisir celle que vous préférez.

 

La pochette cadeau est terminée et je suis contente du rendu ! Vous préférez quelle option ? Celle denim et dentelle ou celle moustache et ficelle coton? Pour un cadeau plus grand, pensez à recycler vos rouleaux de papiers essuie-tout. 

 

Maintenant, je n’ai plus qu’à vous souhaiter une très, très bonne Fête des Pères. 

A la semaine prochaine pour notre rendez-vous hebdomadaire.

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DIY : un chemin de table à faire soi-même

L’été commence à petit à petit pointer son nez et les soirées vont bientôt rimer avec invités! Même si on a toutes les placards qui débordent de vaisselle et autres bibelots décoratifs, on aime bien avoir le sentiment de renouveler ses présentations de table.

Dans ce billet, je vous propose une idée de chemin de table à faire soi-même.

Comme il me restait un coupon de tissu Frou-frou ton chocolat, ma table étant de couleur bois clair et les chaises noires, je voyais bien une première touche pour une décoration aux aspirations vintage par la couleur chocolat.

Matériel

  • tissu fleuri (choisi celui de chez Frou-frou, ton chocolat à retrouver dans mon corner —> ici)
  • dentelle
  • fils de couture assortis
  • craie ou crayon effaçable pour tissu
  • ciseaux, aiguilles et machine à coudre

 

Etape 1

Tracer sur l’envers de votre tissu un rectangle (on trace toujours un patron sur l’envers du tissu, cela évite les marques et le verso des tissus est toujours plus clair donc plus lisible). J’ai pris pour mesure 50 cm de largeur sur une longueur de 110 cm. Malheureusement la laize ne me permettait pas d’opter pour une longueur de chemin de table plus longue. Au final, cela tombe pile !

Quand je parle de 50 x 110, je comprends les marges de couture. En général, je prends 0.8 cm à 1 cm comme je débute.

 

Etape 2

Découper en suivant le tracé de votre patron.

Pour éviter que votre tissu ne s’effiloche, il y a plusieurs méthodes :

  • soit utiliser un ciseau cranté lors de la découpe
  • soit renforcer les bords avec une couture en points zig-zag
  • soit, pour les plus chanceuses, surfiler les bords

Je vous redonne le lien de Petit Citron avec ses 8 méthodes pour terminer ses coutures : http://www.petitcitron.com/blog/2015/07/8-methodes-finitions-coutures/

Etape 3

Faire un ourlet de 1 cm, en points droits, sur tout le pourtour du rectangle.

 

Etape 4

Enfin, il est temps de poser la dentelle. Piquer là au tissu, fixer là en points droits.

Petite précaution : bien renforcer les coutures au niveau des angles.

 

Et pour les finitions, qu’en pensez-vous?

Le chemin de table est terminé mais j’aurai besoin de votre avis. Dois-je pour l’embellir lui faire un dessous bleu ciel? Avec le même tissu fleuri? Un biais posé sur l’intérieur des coutures?

Face recto

Face verso

 

A vos fourchettes!

En attendant vos réponses et suggestions, je l’ai laissé ainsi. Regardez le rendu avec ce petit côté vintage que j’aime bien!

 

A très bientôt!