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#JeanneBavarde Nouvelle mission couture : réaliser son Koinobori

Avec le beau temps, j’ai eu envie de refaire ma déco. La culture japonaise me fascinant, j’apporte par touches son influence dans mon environnement. Si vous m’avez suivi sur les réseaux sociaux, je vous ai parlé de ma nouvelle activité : le tsunami kanzashi. Cet art consiste en l’assemblage de petits morceaux de tissus, pliés et collés, afin de former les coiffures (kanzashi) traditionnelles des geishas. Le temps de finir ma création et elle vous sera présentée dans un prochain billet sur le blog.

En parallèle, j’ai réalisé un « prototype » de koinobori après être tombée amoureuse de ceux de la marque « Madame Mo ». Les voici ci-dessous.

Koinobori – Madame MO

 

Pour réaliser un prototype fait-maison, j’ai récupéré des chutes de tissus. D’une pierre, deux coups!

Vous verrez, mon modèle est plus petit que celui proposé par Madame Mo. Je l’aime bien mais pour le prochain, il faut que je trouve un tissu plus coloré et rigide afin de le mettre au vent sur le balcon. Pour la petite parenthèse, le tissu dans les tons violets est de la marque « Frou-frou » quant à celui dans les tons orangés est un de chez « Soft Cactus » (le rose, j’ai oublié…).

 

S’agissant des étapes de confections, je me suis un peu lancée selon l’inspiration. Je n’avais pas de patron et j’ai donc dessiné à main levée directement sur le tissu.

Dessin du corps du Koinobori

 

Dessin de la queue du Koinobori

 

Après, vient la découpe des différentes pièces du patron. Pour cette fois-ci je ne n’ai pas surfiler mon tissu. D’ailleurs si vous avez des conseils pour l’achat d’une surfileuse, je suis preneuse!

 

Avant de débuter à coudre, j’ai préféré vérifier mon patron en rassemblant toutes les pièces du puzzle. Même si c’est en recto, le rendu était déjà sympa!

Pour la bouche, j’avais laissé une bonne marge : petite hésitation entre un ourlet simple ou un ourlet intégrant un cordon…

 

J’ai commencé par la couture (à la machine) du corps du poisson. Pour l’aileron, j’ai laissé naturellement un espace non cousus. Quant aux nageoires, vous allez le découvrir à la fin du billet, je les ai cousues à la main façon « pièce rapportée ».

Pour les marges de couture, il a été pris 0.5 cm.

 

En parlant de l’aileron, j’ai préféré le coudre intégralement à la main. Comme les tissus Frou-frou sont fins et la pièce petite, le risque était d’effilocher le tissu. Même si la couture fait partie des choses un peu délicate à réaliser, je suis assez satisfaite du rendu rendu de mes points droits. Il faudra encore s’exercer néanmoins en matière de couture à la main! Bon j’ai peu être l’oeil très critique sur mes réalisations et recherche un peu trop à perfectionner…

 

Pour l’assemblage des nageoires et les yeux, du fil jaune vif et des points de croix (toujours à la main) pour donner un rendu « rafistolé ». Quant à la tête, j’ai fait le choix de ne pas intégralement la coudre au corps pour donner la sensation de « branchies » (oui je réfléchis beaucoup quant je créée!).

 

La queue a peut être l’air disproportionnée par rapport au reste du corps…C’est fait exprès pour laisser une traîne lorsqu’il flottera au vent! Par contre, je trouve, après coup, que l’aileron aurait dû être un petit peu plus grand. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois 🙂

Reste plus qu’à hameçonner le poisson : deux bois flottés croisés avec du fil de jute pour la suspension à rattacher au koinobori. Le voilà enfin terminé!

A la semaine prochaine!

 

 

 

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#JeanneBavarde : La robe Mickaëlle « Un été couture » 1/2

Je reprends mes missions couture même si avec la chaleur ce n’est toujours pas simple de se concentrer. Je ne parle même pas de ma bonne idée de mettre le ventilo: parfois on a des éclairs de génie qui font envoler toutes les pièces du patron! Heureusement que je note sur la pièce en même temps que je la découpe…

Pour ceux et celles qui me suivent sur Facebook, je vous avais parlé d’une petite surprise : la réception de l’ouvrage « Un été couture », réalisé par Géraldine Debeauvais (vous la connaissez davantage sous le pseudonyme « La République du Chiffon ») et édité par Modes & Travaux https://boutique.modesettravaux.fr/ ). J’adorais déjà ses patrons mais je n’avais pas eu l’occasion de travailler avec. Alors quand Modes & travaux m’a proposé de tester ceux d’ « Un été couture », je n’ai pas hésité un moment!

 

 

Présentation de l’ouvrage

La ligne éditoriale est simple (je ne veux pas dire par là simpliste), épurée avec un petit côté rétro : certes les couleurs choisies tendent à s’adresser davantage à un public féminin et d’âge adulte (rose, taupe, blanc), de même que les patrons sélectionnés. Cependant, les patrons présents étant confectionnés avec des lignes épurées, les plus expérimentées d’entre vous pourront les adapter pour les enfants. Je pense notamment au tutu, un incontournable pour les petites filles!

En introduction, vous trouverez un récapitulatif des différentes techniques employées. Toujours bien utile!

Pour en finir avec cette rapide présentation, 19 patrons pour tenues estivales sont à réaliser. Les planches à patrons sont à part de l’ouvrage, sur des feuillets type A3 rangés dans le rabat de la 4e de couverture. Tiens en parlant de couverture, le petit détail de finition : le choix d’un papier glacé et doux finit très bien l’ouvrage.

 

Les patrons

Simples, épurés comme je les aime. A chaque modèle, une série de photos de présentation et des explications claires. J’ai bien apprécié le récapitulatif des « pièces à découper », avec les mesures pour chacune d’elles. Cela permet d’éviter de trop gaspiller du tissus et surtout d’avoir le bon matériel avant de commencer.

Dans les points positifs encore : le schéma de placement sur votre laize de tissu des pièces du patron, le classement des modèles par difficultés et les étapes de montage illustrées, on plussoit !

Comme c’est le jeu, on va donner quelques points négatifs tout relatifs : si le choix de mettre plusieurs patrons sur une même planche peut avoir des aspects anti-gaspillage ou anti-perte, a contrario, cela peu un peu nuire à la lecture. Heureusement, ils ont pensé à tout et bien changer les couleurs des tracés des différents patrons! C’est très personnel mais j’aurai aimé un patron d’une robe longue pour les soirées plages, un short…Peut-être que la nouvelle édition sera sur l’été couture version vacances Côte d’Azur 🙂

 

Ma mission couture n°1 : la robe Mickaëlle

J’ai choisi cette petite robe esprit Charlestone et niveau débutant. Pour ce premier essai, j’ai opté pour un tissu Liberty aux coloris très rétro coupé avec un tissu Frou-Frou fuchsia uni. Le premier tissu est plus épais. Le second, je voulais un effet « aérien » pour le bas de la robe.

Après avoir fini le montage de la robe, le tissu Liberty est peut-être un peu trop raide pour ce modèle. Un petit conseil si vous souhaitez réaliser ce modèle : opter pour un tissu un tout petit peu extensible ou alors très fluide.

Les modèles étant sur des planches, il faut se munir de patience et reporter les tracés. Comme les pièces sont pour l’essentielle carrés, cela va assez vite. Attention de bien ouvrir ses mirettes pour ne pas se tromper dans les patrons et suivre le bon coloris 🙂

Quant aux repères de tailles, le repérage est assez classique et je n’ai pas rencontré de problème particulier. Il faut juste que je pince un peu la robe à la taille pour l’adapter à ma morphologie. En l’état, c’est mignon tout plein mais je trouve le tombé un peu trop ample (une histoire de goût!).

 

Réalisation de la robe Mickaëlle

Je suis toujours dans une phase que je qualifierais de « débutante ». Même si je sais me dépatouiller pas mal avec mes mains, la couture demande quant même de l’expérience (c’est le cas de dire quand je me suis confrontée à la réalisation des fronces de la robe…une petite galère à cause de la popeline fragile).

 

Ma seconde « difficulté » relève du fait que je n’ai pas encore de surjeteuse. Les finitions des rebords au point zigzag quand le tissu est fin et/ou fragile ne sont pas top top…J’ai paré au problème en faisant des ourlets. A voir donc.

A part ces deux points, dans l’ensemble je m’en suis bien sortie 🙂

 

Et la voici enfin terminée :

 

Je me demande si je ne fais pas apporter une petite touche personnelle en lui ajoutant un col Claudine : je le vois blanc avec si possible du biais Liberty rappelant le haut de la robe. De même, je réfléchis encore sur la confection de pinces pour le buste afin de l’ajuster davantage…et sur raccourcir un peu la robe. Petit suspens !

Fin de l’aventure dans un prochain billet !

 

 

 

 

 

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#JeanneBavarde Nouvelle cession bricolage : fabriquer son étagère pour cactus

Pour la fête des Pères, le mien a eu un cadeau un peu spécial :  notre partenaire RS Online  nous a proposé une collaboration bricolage. Cela tombait bien, les pots de cactus commençaient à s’accumuler dangereusement. Il était vraiment temps de leur confectionner un nouveau support.

Dans ce billet, je vais vous montrer la « phase 1 » de cette cession bricolage : fabriquer son étagère pour cactus & succulentes. Si je dispose de belles machines pour arrondir les angles et donner des formes spécifiques au bois, il est totalement possible de le faire sans celles-ci. Quelques planches de bois, des tournevis, un crayon et un peu de jus de poignet (et non, ça ça ne s’achète pas malheureusement) vous permettront de réaliser une étagère toute simple et peu coûteuse.

Pour les tournevis (et une idée cadeau de la fête des Pères), j’ai opté pour des Facom. Cette marque est reconnue pour sa qualité et la durée de ses outils. Il ne me restait plus qu’à retrouver mon équerre, un niveau, un crayon, (une pince au cas où…), des vis et les planches.

J’adore les tout petits tournevis! On les croirait fait pour les bébés!

En longueur, j’ai opté pour un meuble de 1 mètre 40 pour que mon orchidée et mon aloe vera aient de la place. Il faut dire que mon aloe commence à devenir ENORME! Pour ceux qui n’auraient pas de scie ou de patience, les magasins de bricolages vous découpent, en général, vos planches à la mesure souhaitée.

Quant à la largeur, il suffit d’opter pour celle de la planche. Cela évite les recoupe.

Pour formaliser l’angle, le choix d’un serre-joint s’est imposé. Cela évite du jeu entre les différents pièces de l’assemblage et permet de fixer les planches entre elles tranquillement.

On en profite au passage, de préférence avant, pour enlever toutes les échardes et imperfections avec une ponceuse (ou du papier de verre).

Je me suis fait un petit plaisir à vouloir les angles arrondis du petit meuble. Bon, on aura tous compris que ce n’est pas moi qui l’ait fait!

On perce les trous en s’aidant d’un crayon et du niveau pour les futures vis. On assemble avec vis et tournevis.

Et la voilà terminée! Qu’en pensez-vous, dois je la peindre? Des idées? Je suis un peu en panne et j’ai besoin de vos avis 🙂

A très bientôt!

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#JeanneBavarde Nouvelle mission pour Jeanne : coudre sa première blouse

Le patron Martine de Aime comme Marie, je l’avais depuis quelques mois au fond du placard. J’avais déjà essayé de me confectionner la robe Arum de chez Deer and doe à mes débuts mais je n’avais pas été très satisfaite du résultat. Entre mon choix de tissus (très joli mais pas pour cette robe), mes quelques galères et mon premier travail avec un patron…la robe est toujours dans le placard. Il faudrait bien que j’en fasse quelque chose ou que je la customise mais j’avoue un peu manquer d’inspiration. Un jour viendra et la robe Arum renaîtra de ses cendres!

 

Un peu déçue, j’ai préféré me reprendre mes activités de couture avec un nouveau patron. C’est très personnel mais je préfère le style des lignes de Aime comme Marie. Je trouve aussi que la lecture du patron est plus simple quand on débute : il y a un petit livret qui décrit vraiment chaque phase importante avec des dessins très clairs.

Matériel

Si vous voulez un ordre d’idée du tarif de réalisation de la blouse Martine :

  • patron Martine Aime comme Marie : 14 euros + frais d’envoi
  • tissu 1,10 mètre dans une laize de 1,40 mètre (compter au moins du 9 euros le mètre)
  • 2 mètres de biais (compter 1,65 euros le mètre)
  • fils couture assortis
  • bouton pression

Le patron Martine est proposé en version manches courtes ou longues, version blouse ou robe. En ce moment, il est en rupture de stock mais ça devrait revenir!

Pour mon premier essai, j’ai choisi la version blouse à manches courtes. Comme je débute une démarche « consommer mieux », je me suis laissée tenter par un tissu Soft Cactus certifié Oeko-Tex.

Pour la petite parenthèse, je commence petit à petit à remplacer mes produits ménagers, produits de beauté etc. par du bio et/ou éthique. Si possible, j’achète local ou français…un peu compliqué cependant de trouver ce que l’on souhaite sur place.  Bref, bref, après avoir évacuer les produits d’entretien et cosmétique, il est temps de s’occuper de l’armoire.

Le biais utilisé est de couleur bleu ciel uni. Naturellement pour le fil à coudre, ce sont des bobines de chez Gütterman. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas trouvé de marques avec de meilleurs retours!

Dans le dos, j’ai travaillé sur un petit effet goutte au niveau de la fermeture avec bouton pression pour faire plus féminin. Cependant, cette popeline de coton donne un rendu trop figé à la blouse au niveau du buste et du haut du dos. Point positif : j’aime beaucoup son côté rétro!

Blouse vue de dos

Elle ira parfaitement avec mon sac Mary. Derrière les sacs Mary se cache une créatrice marseillaise. Pour voir toutes ses créations, je vous invite à aller découvrir sa page —> ici. Mon petit bracelet en jean confectionné par une autre créatrice, « Dame de Trèfle ». Vous la trouverez sur AlittleMarket!

Comme le modèle m’a plu, je m’en confectionne une autre mais cette fois-ci version manches 3/4. Je vous laisse deviner le tissu choisi… Liberty Catherine!

A très bientôt pour la découvrir!

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#JeanneBavarde Nouvelle mission pour Jeanne : coudre un pochon doublé

Bonjour à tous!

J’espère que le début de semaine s’est bien passé et que vos repas de famille n’ont pas volé en éclat à cause de la politique. Pensant à vous, je vous propose un billet léger ce mercredi. Et ne parlons surtout pas politique ici. Il faut savoir conserver des espaces de légèreté, c’est la garantie du bonheur!

Vous vous souvenez, l’année dernière, de mes débuts en couture? Pour ceux qui auraient oublié, je ne vous en veux pas et je vous remets le lien : https://www.jeannesamuse.com/jeannebavarde-coudre-coussin-carre/. Bon, j’avoue avoir laissé un peu de côté mes aventures d’apprentie couturière, prise dans le quotidien. Mais avec le retour du beau temps et l’envie de coudre de jolis tissus fleuris revient!

Comme j’avais quelques petits coupons de tissus Frou-Frou qui traînaient par-ci par-là, je me suis lancée dans la confection d’un pochon doublé. J’adore particulièrement le modèle fleuri couleur eucalyptus de chez Frou-Frou (naturellement choisi pour mon pochon). Il me restait un coupon de tissu couleur vieux rose (désolé mais je ne me souviens plus de la marque) que j’ai recyclé en doublure pour mon pochon. L’ennui c’est qu’il est extensible. C’est vraiment délicat de travailler ce genre de tissu quand on débute… Pour les passants coulissants, j’ai opté pour les spaghettis fleuris de Frou-Frou, en coloris mandarine cette fois-ci.

Vous trouverez tous les tissus Frou-Frou et les spaghettis assortis dans mon e-shop sur Alittlemercerie.

Question confection de pochon, chacun à sa technique. Je vous glisse ici quelques sites pour vous aider :

  • Bee Made : l’intérêt de son tuto est de confectionner son pochon avec une seule bande de tissus. Tuto à ajuster si vous voulez une version doublée.
  • Mes petites coutures : couturière perfectionniste et bons conseils techniques (pdf téléchargeable). Mon préféré!
  • Tranches de Pimou(s) : pour un usage écolo et zéro déchet
  • By Amelo : version brodée avec le nom des petits loups

De mon côté, j’ai pris pour mesures : 21 cm pour la largeur, 25 cm pour la hauteur et marges de coutures 0.8 cm. Comme je suis encore hésitante avec la machine à coudre, je préfère comprendre une marge d’erreur dans mes marges de coutures.

Il faut suffit de tracer vos rectangles sur l’envers des tissus avec de la craie ou crayon effaçable au lavage. Pensez toujours, même pour des petits travaux à laver les tissus si ceux-ci risquent de rétrécir au lavage et à les repasser avant de tracer.

Pour votre pochette, il vous faut 2 rectangles de 21×25 cm pour l’extérieur du pochon et 2 autres pour l’intérieur (doublure).

Pour avoir des angles arrondis, prenez un couvercle, large de préférence (type pot à moutarde). Posez-le dans l’angle et utilisez-le pour découper votre arrondi.

Vous pouvez maintenant passer à l’étape couture! Pour le tuto, je vous remets le lien de Mes petites coutures pour confectionner votre pochette. Vraiment il est très clair et très bien fait.

Souvent quand on débute, on se dit que surfiler ses coutures est un peu superflu. Prenez l’habitude de le faire, certains tissus s’effilochent rapidement. Le jour où vous confectionnerez des vêtements, le surfilage donne un rendu plus joli. Petit Citron vous donne 8 méthodes pour terminer vos coutures ici si vraiment le surfilage vous ennuie!

Cette petite pochette est ma première création couture vraiment bien finie. Même s’il me reste encore beaucoup à apprendre, je suis contente de ce premier pas.

A l’heure où je termine l’écriture de ce billet, je suis déjà sur une autre mission pour Jeanne : me fonctionner une blouse Martine de Aime comme Marie. A très bientôt pour la découvrir!

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#JeanneBavarde : et si chaque village abritait un santonnier qui s’ignore … (suite)

En décembre dernier, je consacrais un article à Antonella Vidal, passionnée de traditions provençales. Pour le revoir, voici le lien : https://www.jeannesamuse.com/jeannebavarde-special-fetes-de-noel-santons-creches-tradition-provencale/

Aujourd’hui, nous allons découvrir une autre facette de « son savoir-faire » en vous présentant les maisons provençales qu’elle réalise.

En Provence, l’habitat est soit concentré (village) soit dispersé. L’habitat perché est considéré comme typiquement Provençal. Cet habitat se trouve principalement à l’intérieur des terres, accroché à une colline du fait du terroir pauvre en cours d’eau et alluvions. Les terres cultivables se trouvent généralement dans les vallons.

Maisons de village accolées

Dans la tradition méditerranéenne, les habitations de village sont en hauteur. Le logement des humains est au-dessus du logement des bêtes. Vous remarquez sur la reproduction d’Antonella, l’écurie, l’étable qui complètent toujours l’habitation.

N’oublions pas que dans nos villages provençaux nous retrouvons deux bâtiments indispensables à l’identité culturelle de ce terroir :

En premier, l’Eglise, les maisons se rassemblent autour d’elle dans le village.

Et surtout la maison du savoir : l’Ecole. Et celle-là d’Ecole, nous la connaissons très bien avec Antonella pour l’avoir fréquenté. C’est la reproduction de l’Ecole primaire de Carcès.

On retrouve aussi l’habitat dispersé : les mas provençaux, dans les vallées du Rhône et de la Durance, dans de grands domaines aux terres d’un seul tenant.

Mas vient de la racine Provençale : séjourner. Il est composé d’un bâtiment entouré de terres agricoles. Antonella a même reproduit les enduits aux couleurs claires sur les façades.

Un petit cabanon  pas plus grand qu’un mouchoir de poche….. C’est une petite « maisonnette des champs » Toujours sur un morceau de terre agricole ou vinicole. Le paysan était contraint d’être éloigné de sa résidence principale. Ce petit cabanon reproduit à l’identique par Antonella, donne vraiment envie de s’assoir à l’ombre de la treille toujours plantée pour donner de l’ombre l’été et perd ses feuilles pour l’hiver.

En Provence, pour terminer, on trouve également des Bastides. C’est une demeure campagnarde au centre d’une exploitation agricole ou vinicole (à la différence des mas qui sont des propriétés agricoles complètes). La bastide ne représente que le bâti, la demeure qui vient du verbe provençal bastir.

La « bâtisse », comme on aime le dire en Provence, construite en miniature par Antonella comporte une avancée en pierres taillées ouvrant sur une belle terrasse à l’étage supérieur.

Elle comprend le plus souvent deux étages avec façade au sud, au midi, des murs épais pour se protéger du froid l’hiver et du chaud l’été. Le plus souvent un arbre est planté devant pour donner un peu d’ombre à la saison chaude.

La « bâtisse » se complétait traditionnellement d’une écurie, d’un hangar, d’un grenier.

Aujourd’hui, la maison traditionnelle est plus généralement sur un niveau. Cette villa traditionnelle existe et a été miniaturisée par les doigts experts de notre créatrice DIY.

Les matériaux de couverture en Provence sont des tuiles en argile, dites canals, rondes ou creuses. Antonella dans ces réalisations, les fabrique une à une pour s’approcher le plus possible la réalité.

Vous aurez pu voir tous les détails de la construction et la minutie du travail de l’artiste, n’ayons pas peur des mots. Avec sa patience et sa passion, Antonella se construit un monde imaginaire peuplé de santons.

Un grand MERCI à toi, « Anto » pour nous dévoiler tes créations.

J’espère que j’aurais pu vous  transmettre mon enthousiasme et mon amour pour mon coin de Provence.

Et je vous dis bien sûr, à la semaine prochaine!

 

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#JeanneBavarde : Week-end découverte du Pays de Fayence

Bonjour à tous!

Dans ce billet, je vais un peu changer nos habitudes et vous faire découvrir un petit bout de ma région : la Provence.

Pour la parenthèse, j’ai eu en cadeau à Noël une box Wonderbox « Hôtels et délices ». Je ne sais pas vous, mais moi j’étais assez septique en regardant les présentoirs de la Fnac et autres en me demandant si ce n’était pas un peu de la poudre au yeux qu’on nous vendait dans ces boîtes. Finalement, j’ai été agréablement surprise!

Assez parlé de mon cadeau wonderbox, revenons à notre week-end découverte du Pays de Fayence.

Tout d’abord un petite ballade dans les rues du village de Fayence s’est imposée! On y retrouve des échoppes variées, colorées le tout dans un cadre typique de village de Provence. Je vous mets quelques photos pour vous donner envie!

Joli non? Il faisait encore frais pour cette fin d’hiver mais le soleil était au rendez-vous.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Fayence, c’est une commune du haut Var, à l’est du département, pas loin de Draguignan. Ce village perché offre un cadre typique à ses visiteurs : le cœur du village avec ses ruelles étroites a une structure médiévale. Avec ces 5600 habitants (environ), la commune est de taille moyenne tout en étant très touristique. Je n’ai pas pu aller le visiter mais un écomusée a été ouvert ; de même pour les afficionados des anciennes voitures, de nombreux rassemblements y sont organisés dans l’année.

Pour la petite histoire, Fayence vient du latin Fagus qui signifie hêtre. Le hêtre est présent sur le blason de la ville et entoure Saint Jean-Baptiste.

Cette essence de bois a été plantée massivement par les Romains dans la région afin de construire leurs édifices. Si l’histoire de Fayence vous intéresse, vous pouvez consulter le site de la Mairie et lire quelques petites anecdotes : http://www.ville-fayence.fr/patrimoine/histoire !

Reprenons le programme du séjour. La fin de journée arrive et il est temps d’aller découvrir le Moulin de la Camandoule. C’est un ancien Moulin à huile restauré avec goût et passion par ses propriétaires. Vous pourrez d’ailleurs prendre l’apéritif dans l’ancien pressoir! Pour moi, c’est un véritable coup de cœur que j’ai tenu à vous faire découvrir : même s’il faisait trop frais pour manger en terrasse, le repas a été un délice (restaurant Escourtin classé Gault & Millau) et les chambres ont beaucoup de charmes.

Hall d’entrée de la chambre « Brouquet »

Vue de la chambre en se levant!

Terrasse ensoleillée pour les repas au beau temps

En tout cas, même en plein cœur de la Provence, on fait toujours des trouvailles do it your self! Regardez le palier du restaurant, bonne idée upcyling non? Il a été réalisé en béton et vieux poids de mesure.

Bon, il est malheureusement temps de partir. Un dernier regard sur Fayence et on reprend la route! Le Lac de Saint-Cassien est vraiment de toute beauté. Dommage que le temps ait manqué. J’espère y retourner bientôt et vous ramenez d’autres photos et anecdotes de Provence!

Aqueduc romain situé devant le Moulin de la Camandoule

A très bientôt pour de nouvelles découvertes!

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#JeanneBavarde : comment fabriquer et entretenir son bois flotté

Vous vous souvenez de mon idée déco upcycling sur la réalisation d’un serre-livres en bois flotté? Je vous avais promis quelques conseils sur le bois flotté dans ce billet. Et il faudra m’excuser d’avoir mis un peu de temps à vous écrire lesdits conseils (mais j’ai une bonne excuse : on ne peut pas refuser un week-end découverte dans le Pays de Fayence!).

Assez attendu et passons aux conseils techniques spécial bois flotté : comment faire soi-même ou entretenir son bois flotté?

Bois flotté ramassés au Lac de Carcès

 

En fait qu’est-ce que le bois flotté ? Cette appellation désigne tout bois qui a été transporté par les mers, les océans mais aussi les rivières ou toutes étendues d’eau. Cela implique un long séjour dans l’eau salée ou douce.

Le bois flotté peut provenir de branches d’arbre, d’éléments de maison, d’objets en bois, palettes, épaves charriés par les flots.

Dans notre petit coin de Provence verte, nous avons la chance d’avoir une étendue d’eau connue : Le lac de Carcès. Elle est propice à la randonnée et la pêche, ou j’ai pu faire ma récolte de bois flotté pour réaliser mon serre-livres. J’ai voulu lui garder un côté nature, vieilli. C’est pourquoi, je lui ai laissé ses couleurs d’origine.

Lac de Carcès1

Maintenant, on va passer aux choses sérieuses pour que vous puissiez créer votre décoration en toute sécurité et quelques conseils vous seront utiles pour intégrer votre collecte sans soucis dans votre intérieur.

Après une balade au bord de mer, de rivière ou près d’un lac, vous avez ramassé votre bois flotté. Il est préférable de le nettoyer à l’eau pour retirer les impuretés. Mais il peut y avoir des insectes, des petites bêtes à l’intérieur. C’est pourquoi il est recommandé de le traiter avec un produit fongicide et/ou  insecticide ( Xylophène, etc.). Attention ces produits sont nocifs et il est vivement recommander de les utiliser dans une pièce bien ventilée, avec des protections des voies respiratoires et yeux.

Vous trouvez que votre bois flotté est trop foncé ? Petite astuce : plongez le bois dans de l’eau javellisée pendant 24 à 48 heures. Laissez sécher et aérer de manière à faire disparaître l’odeur.

Pour protéger votre création de l’humidité, choisissez du vernis marin. Personnellement, je préfère le côté brut sans vernis. Et pour nourrir votre bois, utilisez du cirage incolore.

Vous n’avez pas de rivières, de mer, d’océan à proximité mais plutôt des forêts. Vous pouvez faire également votre récolte de bois morts qui vont se transformer en « bois flottés ».

 Photo du parcours de santé de Carcès.

Mon petit tas de bois mort après une belle ballade 🙂

Nettoyez vos branches à l’aide d’une brosse à poils durs ou une brosse en acier. Enlevez toutes les écorces puis poncez avec un papier de verre abrasif à gros grain.

Un trempage de 24 à 48 heures dans une eau additionnée de javel est conseillé pour aseptiser mais aussi pour blanchir votre bois.

Après séchage, n’oubliez de désinsectiser comme décrit plus haut.

Pour terminer dans le commerce, vous pouvez trouver si l’aspect ne vous convient pas, des produits vieillisseurs effet bois flottés. Mais bon, pour ma part, je préfère le charme du bois flotté ramassé au cours de balade (et plus écolo!).

 

 Comme quoi avec trois fois rien, on peut se faire des objets de décoration qui sortent de l’ordinaire. DIY et UPCYCLING font bon ménage !

Après ces quelques conseils, je vous donne rendez-vous pour de nouveaux billets. A la semaine prochaine !

  1. Photo prise sur le site http://www.colinmaire.net/grands-lacs-france/grands-lacs-sud-france/lac-carces-grand-lac-public-var/

 

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#JeanneBavarde : kit Jardin de fines herbes à cultiver soi-même

Cette semaine c’est le rendez-vous #JeanneBavarde! Je vais vous présenter un coup de cœur (et pourquoi pas une idée cadeau pour des petites mains vertes).

Je me suis laissée dire que Dimanche 05 mars, c’était la fête des grands-mères 🙂

Pour tous ceux ou celles qui veulent avoir leurs plantes aromatiques mais qui n’ont pas de jardin. Je vais vous parler d’un kit de plantes aromatiques à faire soi-même sur son balcon ou dans sa cuisine à portée de main.

Le kit plantes aromatiques de Plant theatre m’a été offert mais vous pouvez trouver tout le nécessaire dans les jardineries à côté de chez vous.

Vous pouvez créer votre propre jardin d’herbes aromatiques avec 6 variétés. Conseillé à tous les amateurs ou amatrices de cuisine et de bons petits plats accompagnés d’ingrédients frais. Il est en vente en France et en ligne sur Amazon.

Ce kit est fourni avec toutes les graines en sachet : basilic, persil, thym, ciboulette, coriandre, roquette. Mais aussi 6 pots de culture en tourbe, 6 blocs de tourbe, 6 étiquettes de semis et un livret de conseils pour semer et cultiver les graines.

Je me suis munie également d’une boîte d’œufs x 6, vide, pour maintenir les 6 pots en harmonie.

J’ai disposé mes 6 pots dans les alvéoles de ma boîte d’œufs.

Plonger le disque de compost dans de l’eau.

Le disque va grossir, grossir ! Retirez-le de son bain en l’essorant pour enlever le surplus de liquide absorbé.

Vous émiettez le compost dans le pot. N’oubliez pas d’en réserver pour recouvrir les graines. Répartissez vos graines d’une des 6 variétés et recouvrez-les. Faites de même pour les 6 herbes aromatiques.

Avec soin, inscrivez sur chaque étiquette le nom de chaque herbe aromatique.

Pour chaque semis, plantez dans le pot, l’étiquette avec le nom de la plante.

Voilà le travail est presque fini. Chaque pot a pratiquement toutes ses graines semées et recouvertes. J’ai placé chaque étiquette. Maintenant, je prends soin de les arroser et de les surveiller tous les jours.

Dans un prochain billet, je vous ferai une liste de mes trouvailles de sites de graines bio.

Ma patience a été récompensée ! Les semis poussent. Pour la suite, je vous conseille de les transplanter avec le pot biodégrable et les semis dans un grand pot ou dans votre jardinière. Les plants vont continuer à grandir. Vous pourrez lorsqu’ils seront assez grands les repiquer pour avoir une grande étendue de chaque herbe aromatique.

Il n’est pas mignon mon petit jardin aromatique dans ma boîte d’œufs?

Sur cette note verte, je vous donne rendez-vous, à la semaine prochaine, pour de nouvelles découvertes!

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#JeanneBavarde : comment ouvrir un anneau de jonction [délicatement!]?

Après un premier volet, la semaine dernière sur les 3 outils indispensables pour débuter le DIY, je vous propose cette semaine un autre billet sur le thème des outils & astuces confections DIY. 

Qui n’a pas tordu un anneau de jonction en essayant de l’ouvrir? Même si l’astuce DIY est toute simple, je vous propose de (re)découvrir ensemble comment ouvrir délicatement un anneau de jonction lors de la confection de vos pendentifs ou boucles d’oreilles.

Avant le tuto et le blabla, petit rappel : les anneaux de jonction simples sont les plus connus mais il existe aussi des anneaux de jonction doubles (bien utiles pour un pendentif breloque).

 

 

  1. Ouverture d’un anneau de jonction simple 

 

 

  • En faisant un mouvement de « torsion » pour ouvrir l’anneau simple

En maintenant les deux pinces. Déplacer la pince droite vers le haut et la pince gauche vers le bas. Attention à ne pas pincer trop fort afin de ne pas écraser le fil de métal.

Ça y est ! Votre anneau est ouvert.

 

  • Pour le refermer, il suffit de déplacer la pince droite vers le bas et la pince gauche vers le haut.

 

  1. Ouverture d’un anneau de jonction double

 

2.1 Pour cette sorte d’anneau, je vous conseille de vous munir d’une pince pour anneaux doubles .

 

2.2 Vous placez la pince perpendiculairement à l’anneau double.

2.3 Le crochet du bas (toujours perpendiculairement) est placé entre les 2 anneaux pour les écarter et le haut de la pince sert à maintenir l’anneau.

2.4 Vous pourrez plus facilement enfiler breloques, fermoirs, etc….

 

Je n’ai plus qu’à vous souhaiter de belles, très belles créations et à vous donner un nouveau rendez-vous : à la semaine prochaine !